En déplacement en Occitanie ce samedi 2 février, les Black Panthers, Vice-Champions de France en titre, devaient y affronter les Hurricanes de Montpellier (promus de D2).
Les hommes de coach DUCOUSSO prenaient la route du sud dès 7h30 ce 2 février, pour une arrivée sans encombre, voir même en avance sur l’horaire prévu, soit 13h30 au banlieue Montpelliéraine. Après un repas, c’est l’arrivée du groupe Thononais au stade Sabathé vers 14h45.
On apprend alors, et seulement à ce moment, que les vestiaires ne seront accessibles qu’après 17h et ceci en raison d’un tournoi de rugby féminin … disputé ce jour sur ce même terrain (!) devant accueillir la première journée du championnat ELITE ! De mémoire du président Benoit SIROUET « C’est du jamais vu… il aura fallu attendre 31 ans pour voir ça. »
Le temps est à la pluie, une pluie hivernale, sans être excessive… normal en février.
Le terrain est boueux, mais praticable puisque les jeunes Rugbywomen s’en donnent à cœur joie. On remarque déjà toutefois un souci de traçage pour le foot US ; seules les lignes de fond sont encore visibles (tracé en rouge au départ qui plus est). Les lignes de touches et autres lignes obligatoires (numéros, Hash Mark, lignes tous les 5 yards, zones d’équipes) sont quant à elles invisibles.
On se dit alors que les services techniques locaux feront le nécessaire pour redonner couleur à ce traçage d’ici le coup d’envoi de ce match d’ouverture du championnat.
16h45 : la déléguée de match se présente et nous indique l’accès aux vestiaires. 17h15 : monsieur Hunkeler, arbitre principal de la rencontre, informe le président Sirouet qu’un report se dessine. Effectivement, le traçage n’est pas aux normes. Le président Sirouet rétorque alors que dans ces conditions, il ne s’agit pas d’un report mais d’un manque aux obligations du club organisateur, qui est susceptible d’un forfait. En effet, le club visiteur ne peut être tenu pour responsable si le club organisateur n’est pas en mesure d’assurer la tenue du match en raison d’un manque de traçage. Changement radical alors de discours du côté de l’arbitre de la rencontre, « Ah oui, mais le terrain est aussi dangereux » … Nous restons dubitatifs devant une telle affirmation ou plutôt non-sens puisqu’au même moment … les joueuses du rugby quittent ce même terrain après avoir disputé leurs matchs!
La situation est alors confuse, les Thononais comme les Montpelliérains poursuivent leur préparation d’avant-match sans encombre, l’échauffement se déroule dans sa totalité, mais sans toutefois voir l’ombre d’un membre du service technique devant retracer le terrain.
Notons que des oreilles proches du vestiaire arbitres font remonter des informations douteuses sur la volonté des officiels nationaux HUNKELER et VIGNE à « mouiller » le maillot ce samedi soir… On croit au cauchemar !
18h45 : l’arbitre principal déclare à 15 minutes du coup d’envoi, alors qu’aucun nouvel événement météo ou aggravation de l’état du terrain depuis 15h ne puissent motiver cette décision: « Terrain impraticable pour dangerosité » ; c’est l’incompréhension côté des Haut-Savoyards ; les Locaux eux n’y trouvent rien à redire…
(L’échauffement Thononais filmé par la Panthers TV, qui démontre que le terrain n’est pas tracé, mais aucunement dangereux)
Les Thononais porteront réclamation sur la feuille de match, car si le match n’a pas eu lieu, ce n’est pas à cause de l’eau visible sur celui-ci, comme il est bien souvent le cas en hiver, mais c’est pour la non-conformité du terrain : pas de lignes apparentes, donc pas de terrain sur lequel jouer.
Une nuance, qui change tout.
En effet, si la Commission Football Américain de la FFFA (présidée d’ailleurs par M. VIGNE membre du corps arbitral de cette même rencontre… ou comment être juge et partie… ?) se prononce dans le sens de la décision arbitrale, il s’agira d’un report. C’est-à-dire que Thonon devra à nouveau débourser pour se déplacer et trouver une date dans un calendrier chargé (Europe dès avril) ; en gros, perte sèche pour le club visiteur… Mais si, comme nous le prétendons, c’est la non-conformité du terrain qui doit être mise en avant dans la raison de cette annulation, alors dans ce cas, c’est le club local qui peut être visé d’un match perdu par forfait.
Devant ce patacaisse, le président SIROUET s’indigne et autant dire qu’il n’en restera pas là. Car cette décision irrespectueuse ou sans bons sens, laissant de nombreuses interprétations possibles…