Interview de Coach Hippo du 25/04/2017

Black Panthers : Victoire samedi face à Prague, objectif atteint avec de la difficulté, comment analyses-tu ceci ?
Coach Hippo : Nous avons vraiment peiné face à un adversaire très physique, mais qui était totalement à notre portée. Nous avons fait beaucoup d’erreurs de mental qu’il ne faudra pas reproduire sur les prochains matchs.

BP : Encore trop de pénalités, nous rendant la tâche plus compliquée et l’expulsion de Tim BREAKER sur une faute pas évidente, des commentaires ?
CH : Les fautes techniques sont ce qu’elles sont et surtout sont sujettes à interprétation. Je retiendrai surtout les fautes de mental (conduites non sportives, faux départs, …) qui elles, ne devraient pas arriver.

BP : Prague n’a rien lâché dans ce match, comment as-tu trouvé cette équipe ?
CH : Comme dit plus haut, des physiques imposants à toutes les positions et une équipe qui a su rester dans le match quel que soit le score. Malgré tout, je pense qu’ils sont en dessous de ce que nous valons quand nous jouons correctement et surtout de ce à quoi nous allons être confrontés à Berlin.

BP : Environ 2000 personnes au stade, ça doit faire plaisir, car ce n’est pas très courant en France, qu’en penses-tu ?
CH : Il y a un vrai engouement pour les matchs à Thonon et ça fait plaisir de voir autant de monde, venu de tout le bassin lémanique. C’est un support important pour le développement de notre sport.

BP : Samedi prochain, c’est le grand match contre la seule équipe qui ait battu les Black cette année ; sur quoi vas-tu concentrer l’équipe ?
CH : Ne pas reproduire les erreurs du premier match. Nous n’étions pas prêts à ce moment-là. Les joueurs commencent maintenant à mieux maîtriser les systèmes et sont plus à l’aise avec les ajustements, mais c’est aussi le cas des Argonautes et nous devrons préparer chaque joueur à l’opposition qu’ils vont livrer.
En défense, contenir le QB Jimmy Russel et la triple option; en attaque, poser les yeux où il le faut et terminer ses blocs.

BP : Il va encore falloir gérer l’effectif et l’intensité aux entraînements ; pas simple sûrement ?
CH : Jamais simple car nous sommes tiraillés entre le besoin de faire jouer nos meilleurs joueurs et l’obligation de les laisser se soigner comme il faut, sous risque d’aggraver leurs blessures. Mais ça fait partie du sport et pour le moment, nous nous en sortons.

BP : Un mot pour terminer ?
CH : Le match de samedi est important pour la suite du championnat car il déterminera les places du haut de classement et la possibilité d’accueillir les demi-finales à la maison pour les deux clubs. Une grande opposition entre les deux meilleures équipes à la course du championnat.